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Découvrez le ReCommerce, le marché de la seconde main
Le marché de la seconde main (ou ReCommerce) a explosé et continue son ascension !
En 2023, le marché représente 105 milliards d’euros dont 33 milliards uniquement pour la mode (BPI France). La mode de seconde main progresse 15 fois plus vite que le marché global des vêtements et devrait représenter 17% du marché d’ici à 2028 (ThredUp). Mais les produits d’occasion se multiplient sur tous les secteurs : jouets, meubles, high-tech… etc
Notre mission
Accompagner nos clients dans la création de leur offre de seconde main. Nous les aidons à concevoir le business model rentable et adapté à leur cible puis à construire les plateformes techniques indispensables à son déploiement.
Les business models

Le marché de la seconde main est complexe : il existe quasiment autant de business models du ReCommerce qu’il existe de marques.
Nous les avons cartographiés en 3 catégories:
- Directs
- Indirects
- Alternatifs
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On appelle direct, les business models qui sont basés sur une internalisation complète de tout le processus : de la collecte à la revente du produit de seconde main en passant par le reconditionnement ou la restauration des pièces. Tout reste dans l’univers de la marque ! Plusieurs variantes peuvent exister et certaines marques font appel à des partenaires externes en marque blanche pour gérer la partie logistique (réception des produits, contrôle, mise en ligne, pricing…).
Ces business models permettent une autonomie totale de la marque dans la gestion de ses offres et de son image. C’est également un moyen d’augmenter le panier moyen des clients et de continuer à construire une relation de confiance avec eux.
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A contrario, d’autres marques choisissent un business model indirect. Dans ce cas, elles vont se reposer sur des partenariats avec les plateformes indépendantes de la seconde main. Dans la plupart des cas, la marque conserve la relation avec les clients en collectant les pièces et confie la revente à ces plateformes dédiées. Un autre business model indirect intéressant peut être le développement de marketplaces brandées pour proposer des offres de partenaires ou permettre aux clients d’échanger leurs produits en autonomie.
Ici, la marque intervient peu ou pas sur la partie logistique ce qui lui permet de déployer plus rapidement des offres de seconde main pour ses clients en réduisant cependant son potentiel business, ainsi que son contrôle sur le cycle de vie du produit.
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En alternative, les clients peuvent se tourner vers des plateformes et marketplaces indépendantes qui sont aujourd’hui les leaders du marché.
Conclusion
Il est temps pour les marques de reprendre le contrôle du marché de la seconde main. Elles ont beaucoup à offrir : des expériences spécifiques et continues dans l’univers de la marque, une sécurité renforcée, une absence de produits contrefaits, des prix justes… Bref une relation de confiance supérieure avec les clients.
C’est, d’une part, une façon de développer leur potentiel business en conservant les bénéfices sur les reventes, en attirant de nouvelles cibles et en développent des logiques de fidélisation auprès des clients revendeurs (bon d’achats élevés, avantages, accès aux nouvelles collections en avant-première pour déclencher des achats neufs ou en curation, sur d’anciennes collections iconiques) et d’autre part, un moyen d’augmenter leur brand desirability en se positionnant comme un acteur du développement durable.
Les Français sont de plus en plus attentifs à leur impact au quotidien et souhaitent avoir une consommation responsable. Les marques doivent s’engager et aligner leur stratégie à ces attentes.
Ces dernières années, le ReCommerce est devenu une pierre angulaire des démarches ESG des marques. Cependant, des initiatives complémentaires pour contribuer à démontrer leur engagement dans les défis écologiques et répondre aux enjeux de circularité se développent :
- Mettre en avant l’utilisation de matières premières éthiques, ou le choix de travailler avec des prestataires respectueux de l’environnement et des droits humains
- Développer des services complémentaires comme la location ou la réparation de pièces et de produits pour se diriger vers l’économie de la fonctionnalité (consommer des services plutôt que des biens)
- Concevoir de nouvelles approches comme les soldes libres qui offrent au consommateur la possibilité de sélectionner la remise de son choix pour lui permettre de payer le prix le plus juste par rapport à ses capacités
- Développer des innovations technologiques comme l’utilisation du digital product passeport (DPP) sur des pièces de luxe afin de faciliter leur revente (réassurance de l’acheteur sur l’authenticité et l’historique du produit)
En bref, il existe une myriade de possibilités pour les marques de saisir l’opportunité de l’économie circulaire et d’enrichir leur business model avec des offres et services complémentaires.
Et ensuite ?
Lancez-vous sur le marché de la seconde main ou de l’économie circulaire grâce à la méthodologie Velvet, un accompagnement complet : de la compréhension de votre ambition et des profils clients à la construction de la stratégie adaptée puis du déploiement du POC, au lancement et au run.
Velvet s’appuie sur des partenaires reconnus, tels que Lizee, acteur spécialiste de la seconde main, pour opérer logistiquement l’offre au quotidien.
Article écrit par

*Photo d'illustration de Mark König